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Organiste, Titulaire des Grandes orgues de la Cathédrale de Lavaur
Concertiste international
Maître de Chapelle
Compositeur
Directeur Musical de l’Orchestre des Pays de Cocagne
Président de la Fédération des orgues du Tarn
Expert en facture d’orgues
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Né à Neuilly-sur-Seine en 1965, Benoit
Tisserand débute ses études musicales à l'âge de cinq ans avec Maurice
et Madeleine Martenot. Parallèlement à la musique, il suit un cursus de
Lettres Classiques qui le prépare aux grandes écoles.
Ses brillantes études d’orgue seront
couronnées par plusieurs récompenses dont le Prix de la Ville de Paris
; il sera l’élève de Michel Jollivet et Gérard Letellier pour l’orgue
et côtoiera des maîtres tels que André Fleury, Denise Launay, Pierre
Vidal ou Jean-Jacques Laubry. Ce dernier lui écrira les Variations pour
orgue sur le choral « Herzlich tut mich verlangen » que Benoit a créé
en 1994. Il complète sa formation auprès de Claude Wantelez, de la
claveciniste Olga Lorne Imperatori, des pianistes Edson Elias et
Fabrice Bourlet, du compositeur Jean-Marc Singier et du chef de chœur
Raphaël Passaquet.
Il a été organiste à la Cathédrale d'Auxerre et Maître de
chapelle et titulaire du Grand Orgue de l'église St Pierre-St Paul de
Courbevoie. Actuellement titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de la
cathédrale Saint Alain de Lavaur, il est chargé dans la programmation
des Estivales de Lavaur de la mise en valeur des orgues de la
ville et du Pays de Cocagne par des animations auprès des
scolaires, concerts et enregistrements pour faire connaître ce riche
patrimoine (il a enregistré en première mondiale un DVD sur l’orgue de
la cathédrale de Lavaur, d’autres sur les orgues de St François, de La
collégiale de Lautrec ou encore du temple de Castres).
Invité dans de nombreux Festivals, il joue comme soliste en France,
Italie, Allemagne, Pays de l’Est… En 2003 il crée à Paris l'Ensemble
AVED (en hommage à ce peintre qui fut l’ami de Chardin et des artistes
de son temps) avec lesquels il se produit dans le répertoire
concertant et sacré. L’ensemble AVED au cours de ses tournées en Italie
et en France a donné des concerts dans des lieux prestigieux comme
le Palais Farnèse, la Salle Cortot, ou le château de Vaux-le-Vicomte.
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Il crée en novembre 2006 l’Ensemble instrumental du Pays de Cocagne (*)
formé de musiciens professionnels de la région Midi-Pyrénées, avec
lequel il a donné plus de 60 concerts.
Sa connaissance de la facture d’orgue lui permet d’intégrer diverses
commissions où il défend une esthétique moderne et novatrice de l’orgue
au service d’une construction traditionnelle (C’est à son initiative
qu’un orgue neuf de 38 jeux a été construit à Courbevoie). Il est
chargé par l’ADDA du Tarn de l’expertise des instruments du
département il est président de la Fédération des orgues du Tarn.
Sa passion pour l’instrument Roi l’amène à organiser régulièrement des
stages et conférences sur l’univers de l’orgue : Buxtehude en
2007, Messiaen en 2008, Mendelssohn en 2009, Schumann en 2010, Alain et
Cavaillé-Coll en 2011, la toccata en 2012…

Maître de Chapelle durant 10 ans, Il met au point un répertoire de
Musique Sacrée, travail qui se fera en lien avec la responsable de la
maîtrise de Notre Dame de Paris Nicole Corti, l’hymnologue James Lyon
et le grand spécialiste italien du répertoire liturgique Giordano
Assandri. Ce travail donnera lieu à des compositions et arrangements
divers (messes, motets cantiques…
Comme chambriste, il se produit en duo alto et orgue avec sa femme
Marion Lepelletier-Tisserand, et tous deux forment avec le danseur
Michel Raji le Trio Aurval. Il a travaillé aussi avec l’homme de
théâtre Patrick Schmitt (Spectacle sur Bossuet)…
C’est en tant que Directeur artistique que Benoit Tisserand crée plusieurs festivals en France.
Il a enseigné pendant de nombreuses années dans les Conservatoires de
la Ville de Paris. C’est dans cette même dynamique qu’il crée
successivement en 1999, une classe d'orgue à Courbevoie et en 2005 une
l’école de musique de Briatexte (Association « Lo Tustet »).
Il a aussi collaboré aux travaux de Rita Daubisse et Florence Chalot
dont les recherches sur la musique et la surdité ont été saluées au
niveau international en composant la musique de spectacles donnés par
des enfants malentendants. Il a aussi composé plusieurs pièces
destinées au piano pour illustrer des contes traditionnels.
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(*) Rebaptisé Orchestre des Pays de Cocagne, il bénéficie de l’Aide à
la Diffusion régionale pour l’originalité de ses spectacles ; Il
est soutenu par plusieurs mécènes comme la Ville de Lavaur, et son
député-maire Bernard Carayon : l’entreprise Weishardt, les Mécènes
du Pays de Cocagne, et du Pays de l’Albigeois.
En 2007, l’ensemble a donné les grandes cantates de Buxtehude avec
« Les Menus Plaisirs ». En 2008, il a enregistré un
CD qui a été élu « Coup de Cœur » de l’Académie
des Sciences et des Arts du Pastel (transcriptions d’oeuvres d’orgue
pour orchestre et grand orgue de Buxtehude, Bach, Stamitz, et
Franck) ainsi qu’un DVD avec la complicité de Christian Nadalet
et de l’Ensemble vocal Unité : Les 7 Dernières Paroles du Christ
en Croix de César Franck. Soucieux de se diversifier, l’ensemble a
donné l’opéra Falstaff de Verdi avec le New-York Opera Society.
En
2009, il a créé un nouveau spectacle « Les Musiques de
l’Espace » à la Cité de l’Espace de Toulouse pour fêter les 40 ans
du premier pas de l’homme sur la Lune avant une tournée régionale qui
présentait ce spectacle sous forme de conte musical « Tico et le
Palais des Etoiles » avec le conteur François Desnuelles et le
danseur Michel Raji (ce spectacle a été vu par plus de 1 000
enfants).
En 2010, il a enregistré le Requiem de Fauré et créera en
2012 en première mondiale « Contrastes »une œuvre de Serge
Kaufmann composée pour l’ensemble.
Après des recherches approfondies qui l’ont mené dans toute l’Europe,
Benoit Tisserand propose une nouvelle approche de la musique dite
« classique ». Il part du constat que la naissance de
l’orchestre en occident doit tout à l’orgue jusque dans sa conception
sonore, et que les orchestres tels que nous les connaissons sont une
invention du XIXème siècle ou une reconstitution fictive en ce qui
concerne la musique baroque. Benoit Tisserand cherche à redonner une
couleur à l’orchestre qui puisse inclure l’orgue ou dialoguer avec lui
selon une tradition aujourd’hui perdue. Dans ces conditions, le
répertoire même destiné à un grand orchestre symphonique peut être
adapté à un orchestre de chambre associé à l’orgue. |
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La musique instrumentale trouve sa source dans les transcriptions; en
renouant avec cet art, il crée un espace de dialogue, de fusion ou
d’opposition entre l’orgue et l’orchestre. C’est dans cet esprit
novateur pour nous mais traditionnel pour les anciens qu’il crée
l’Ensemble Instrumental du Pays de Cocagne afin de développer
l’alchimie entre l’orgue et l’orchestre. C’est alors un immense
répertoire aux possibilités de colorations inouïes que Benoit Tisserand
aborde avec le souhait d’en faire profiter le plus large public
possible. Car ce nouvel espace sonore se prête autant à
l’interprétation de la musique baroque, classique, romantique que
moderne ou contemporaine.
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